Film Hongrois de György Pálfi, qui sortira sur nos écrans le 23 août prochain. Lors de sa présentation à Cannes, les spectateurs ont dit que "c'était vraiment dégeulasse".
Parmi les premières images de Taxidermie, il y a cette spectaculaire éjaculation pyrotechnique, qui annonce le ton : György Pálfi nous expose crûment une chair extravagante, aussi tape-à-l’œil que sordide.
L’histoire se déroule en trois actes, saga familiale sous forme de sketches qui pourraient très bien être indépendants.
Le premier membre de la famille est officier d’ordonnance, homme à tout faire de son lieutenant et de sa famille, rongé par ses obsessions onanistes.
Le deuxième son fils Kalmann (bizarre progéniture aux relents diaboliques, issu d’un accouplement entre le soldat et une la maîtresse de maison) devient sportif de haut niveau : il écume ces championnats où la performance consiste à avaler d’absurdes quantités de nourriture, dans une grandiose ambiance soviético-patriotique.
Le petit dernier, aussi maigre que son père est obèse, a fait de la taxidermie son métier et sa passion.
Ce film est qualifié de glauque a souhait mais aussi drôle. Les personnages sont à la fois répugnants et attachants. Tout est réunis dans ce film pour que j'y trouve mon bonheur
Histoire à suivre...